Croissance des plaintes liées aux cyberattaques
Au cours de cette année, l’intérêt porté aux plaintes enregistrées dans ce calcul est dû à la hausse des atteintes signalées à la justice, qui a atteint 880 000, soit une augmentation de 10%. De même, les 21 500 plaintes pour piratage de courriels professionnels ont entraîné des pertes d’environ 2,9 milliards de dollars, des escroqueries “sophistiquées” notées par le FBI. Enfin, en termes d’attaques de ransomware, d’abord dues à LockBit puis à ALPHV/BlackCat et Akira , le FBI a comptabilisé 2825 plaintes, un chiffre supérieur à celui de l’année dernière. Le ransomware a causé des pertes d’environ 60 millions de dollars selon les chiffres du FBI et ciblait principalement le secteur de la santé suivi de l’industrie et des administrations.
Secteurs les plus touchés
Le secteur de la santé a été le principal secteur visé par ces attaques, avec des pertes estimées à environ 60 millions de dollars. L’industrie et les administrations ont également été considérablement impactées par ces cybercrimes.
Les seniors les plus touchés financièrement par les cyberattaques
Dans l’ensemble, les plaintes concernent principalement les attaques de phishing suivies de celles pour les violations de données personnelles. Plus de 101 000 plaintes ont été déposées par des individus de plus de 60 ans qui ont signalé environ 3,4 milliards de dollars de pertes. Environ 66 000 plaintes provenaient de personnes âgées de 50 à 59 ans qui avaient perdu “seulement” 1,7 milliard de dollars, tandis que celles âgées de 40 à 49 ans étaient responsables de 84 000 plaintes pour vol totalisant 1,5 milliard de dollars.
Le phishing : principal moyen d’attaque contre les seniors
La première cause de ces pertes financières élevées chez les seniors est le phishing, une technique frauduleuse consistant à envoyer de faux courriels en se faisant passer pour une entreprise ou une organisation légitime afin de récupérer des informations personnelles ou bancaires. Les seniors sont particulièrement vulnérables à ce type d’escroquerie en raison de leur méconnaissance des pratiques malveillantes en ligne et de leur utilisation moins fréquente des technologies informatiques.
Répartition géographique des cyberattaques
Bien que les cyberattaques touchent tous les pays du monde, certaines régions sont davantage ciblées en fonction de leur niveau économique, technologique ou politique. Aux États-Unis, par exemple, les pertes liées aux cyberattaques se chiffrent en plusieurs milliards de dollars. En France, elles sont également très importantes et se comptent en millions d’euros. Les services de police de ces deux pays travaillent activement à identifier et neutraliser ces menaces en constante évolution, notamment grâce à des partenariats internationaux et une coopération interagences.
Coopération entre les organismes pour lutter contre les cyberattaques
Face au danger croissant que représentent les cyberattaques, la nécessité d’une collaboration étroite entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre ces menaces est impérative. La police française et le FBI aux États-Unis travaillent ensemble afin de suivre l’actualité des cyberattaques et de développer de nouvelles stratégies pour mieux protéger les citoyens et les entreprises contre les criminels en ligne.
Perspectives d’avenir pour la lutte contre les cyberattaques
La tendance à la hausse des plaintes liées aux cyberattaques montre clairement que ce problème est loin d’être résolu et que la menace ne cesse de s’accroître. Il est donc essentiel de continuer à investir dans la formation et la sensibilisation des utilisateurs sur les dangers et les bonnes pratiques en matière de sécurité informatique. En outre, les autorités doivent renforcer leur Arsenal législatif face aux cybercriminels, et également promouvoir la coopération internationale, qui peut être un atout majeur dans la lutte contre cette forme de criminalité en plein essor.
Ainsi, face à la recrudescence des cyberattaques, il est crucial de redoubler d’efforts tant au niveau individuel qu’autoritaire pour protéger nos informations et prévenir d’éventuelles attaques au sein de notre société connectée.
