La menace croissante des sites web malveillants et comment les éviter

Les cybercriminels utilisent de plus en plus des sites web illégitimes pour tromper les internautes. Ces sites peuvent servir à mener des attaques par hameçonnage, voler des identités, propager de fausses informations et dérober des données financières sensibles. Les sites web malveillants peuvent être autonomes ou utiliser des superpositions non autorisées sur des sites légitimes pour inciter les utilisateurs à partager des informations sensibles. Cependant, les utilisateurs peuvent prendre des mesures simples pour éviter ces sites nuisibles et maintenir la sécurité de leurs informations.

Faites attention à la barre d’adresse et à l’URL

Les sites malveillants utilisent souvent les noms de sites web populaires pour tromper les internautes et les inciter à les visiter. Par exemple, les cybercriminels peuvent créer de faux sites Web IRCTC en utilisant .net ou .com au lieu de .com pour attirer les utilisateurs. Il est essentiel de vérifier attentivement le nom de domaine du site visité pour s’assurer qu’il s’agit bien du site officiel.

Vérifiez la certification SSL

Les plateformes de commerce électronique légitimes, les organisations gouvernementales et les plateformes de médias sociaux disposent d’une certification SSL comme moyen de vérification du site. Les utilisateurs peuvent également cliquer sur le bouton “voir les informations du site” dans la barre d’URL de Google Chrome pour vérifier si un site est sécurisé.

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Examinez la page “À propos de nous” et relevez les erreurs grammaticales

Lorsque vous visitez un nouveau site, consultez sa page “À propos de nous” pour en savoir plus sur l’organisation ou les individus qui le gèrent. Les utilisateurs doivent également être attentifs aux erreurs grammaticales dans les informations fournies, car cela peut indiquer que le site a été créé à la hâte, ce qui est souvent le cas des sites d’escroquerie. Les erreurs grammaticales peuvent servir d’indicateur de la non-fiabilité d’un site.

Cependant, avec l’utilisation de chatbots basés sur l’intelligence artificielle, les sites malveillants peuvent désormais être créés rapidement et avec raffinement. Le manque d’informations cohérentes et d’objectif clair peut être un indicateur qu’un site est faux ou nuisible.

Vérifiez la politique de confidentialité et les coordonnées

La plupart des sites d’escroquerie ou malveillants n’ont pas de politique de confidentialité ou la copient à partir d’autres sites légitimes sans fournir de coordonnées ou de données concernant le service client. Les sites sérieux fournissent généralement toutes ces informations essentielles pour garantir la protection des données personnelles de leurs utilisateurs.

Soyez prudents face aux fenêtres contextuelles suspectes, aux offres trop alléchantes et aux alertes des moteurs de recherche

Méfiez-vous des pop-ups inattendues ou suspectes qui peuvent apparaître sur votre écran, surtout si elles demandent des informations personnelles ou financières. De même, soyez sceptiques vis-à-vis des offres qui semblent trop belles pour être vraies, car elles cachent souvent des arnaques.

Enfin, prêtez attention aux avertissements de sécurité affichés par les moteurs de recherche comme Google, qui signalent généralement les sites potentiellement malveillants et vous incitent à ne pas les visiter.

Les utilisateurs doivent apprendre à reconnaître les sites web malveillants et se méfier des pratiques trompeuses employées par les cybercriminels. En vérifiant l’URL, la certification SSL, le contenu du site, la politique de confidentialité et en étant attentif aux éléments suspects tels que les pop-ups ou les alertes moteur, les internautes peuvent protéger leurs données sensibles et se prémunir contre les menaces en ligne.

Mehdi Bellatig

Master en Sciences Sociales
Expert en cybersécurité et lutte contre les fraudes et arnaques en ligne.
Co-créateur de la 1ère Intelligence Artificielle analysant la fiabilité des sites internet.
Co-fondateur technique de France Verif, le premier outil pour la sécurité numérique globale des particuliers.